« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais)
La science par amour…
La science fait partie intégrante de ma démarche. C’est l’amour de animaux qui a mis l’a mise sur mon chemin. Mes études de Médecine Vétérinaire m’ont appris d’abord à envisager la nature à travers la méthode cartésienne propre à notre monde occidental. J’ai acquis beaucoup de connaissances intéressantes mais je n’y ai pas trouvé ce que mon cœur d’enfant cherchait. La nature, l’animal et l’homme y sont découpés, analysés, mesurés et randomisés. Et la vie dans tout ça ?
La science et la magie…
Lorsqu’il était une proie, sans connaissance scientifique, l’homme ne pouvait que s’émerveiller devant la « magie » de la nature. On peut imaginer ce que serait notre réaction devant un orage, un coucher de soleil ou la naissance d’un enfant si nous n’en avions pas l’explication mentale. A cette époque, tout devait être magie, intuition, observation. Aujourd’hui notre mental s’est surdéveloppé et, avec lui, de grandes évolutions modernes, certes, qui assurent notre survie comme l’électricité, les ponts, les services de santé. Parallèlement, la croissance de notre cerveau « mental » nous a fait oublier la magie. Elle nous a fait oublier qu’un problème peut s’envisager avec le cœur, l’intuition. Il nous a fait croire qu’il faut toujours dominer pour survivre (struggle to live) plutôt que collaborer. Nous baignons dans l’adrénaline au quotidien car nous sommes convaincu que notre vie est en danger, que l’autre est un danger.
L’intelligence du cœur…
Néanmoins, la science évolue à toute vitesse. C’est ce que j’ai pu constater avec bonheur notamment au cours d’une de mes dernières formations (Certificat en Médiation animale et Relation à la Nature). C’est de cette autre science que je me reconnais à présent. Celle où l’empirisme retrouve ses lettres de noblesses. Aujourd’hui, on reconnait les effets du mental sur le corps. Les médecines orientales nous montrent l’être vivant comme un individu et non comme une statistique. L’intelligence du cœur reprend doucement la place qu’elle devait occuper quand l’homme vivait dans les forêt aux débuts de son histoire.
Peu à peu le mental et le cœur prennent leur place vers l’équilibre. Le boom de neurosciences et des sciences en général le confirment chaque jour.